857 candidats ont été recalés à l’entrée de la première année de santé, en Ile-de-France. Le ministère promet de trouver une solution en urgence.

C’est une première. A quelques jours du baccalauréat, certains lycéens qui voulaient rejoindre une première année de santé ont eu une très mauvaise surprise le 8 juin, date de publication des résultats d’affectation dans l’enseignement supérieur sur la plateforme d’Admission post-bac (APB). En Ile-de-France, 857 lycéens ou étudiants en réorientation sont pour l’instant recalés à l’entrée de la PACES (Première année commune des études de santé), à l’issue de cette première phase d’admission. Ils sont sur liste d’attente, alors qu’ils ont placé cette filière en vœu numéro 1 dans leur liste de choix. Un tirage au sort les a écartés : les 7 650 places ouvertes dans les 7 UFR de santé de la région n’ont pas suffi à répondre à la demande.

Réunion en urgence avec les doyens

« Dès que nous avons pris connaissance de la situation, nous avons enclenché les mesures nécessaires », réagit-on au ministère. Frédérique Vidal, la nouvelle ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, s’est engagée, lors de sa prise de fonction en mai dernier, à limiter le plus possible l’utilisation du tirage au sort cette année, avant d’y mettre fin en 2018. Une mission ardue alors que plusieurs dizaines de milliers d’étudiants supplémentaires sont encore attendus à cette rentrée.
« Nous allons trouver des solutions, il n’y aura pas de tirage au sort en médecine en Ile-de-France, tout le monde est mobilisé », promet-on au cabinet de la ministre. Une réunion est convoquée en urgence, avec l’ensemble des doyens de médecine et des présidents d’université franciliens, le 9 juin. Reste à savoir comment trouver des places supplémentaires en médecine, alors que les universités se disent saturées.

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