Pamela Badjogo est née en 1982 à Libreville et a grandi au Gabon avant de s’installer au Mali en 2005 pour ses études. C’est d’ailleurs à Bamako qu’elle a obtenu son doctorat en microbiologie. En matière de performances, elle a prêté sa voix au personnage Karaba dans la comédie musicale Kirikou et la sorcière. Elle s’est illustrée sur scène et en studio comme choriste aux côtés d’artistes de renom tels que : Salif Keita, Tiken Jah Fakoly, Oumou Sangaré et bien d’autres.

Elle a enregistré au Mali l’album Mes couleurs, qui est le fruit d’une collaboration avec le musicien multi-instrumentiste et arrangeur français Manjul. C’est un chef-d’œuvre essentiellement fait de blues et d’Afro Jazz.
Une fois de retour sur sa terre natale, Pamela Badjogo a présenté officiellement son album, le 6 janvier dernier au cours d’une conférence de presse à l’Institut français du Gabon. Il s’agit d’un album composé de 11 titres, chantés en français, anglais, bambara et bakaningui, sa langue maternelle. Son univers musical est inspiré des traditions bantoues et mandingues.
Mes Couleurs est son premier opus solo sorti en janvier 2016 au Mali. Cette présentation a été suivie d’un café-concert une heure plus tard dans ce même lieu.
À travers ce café-concert organisé par l’institut français du Gabon en partenariat avec le bureau export de la musique gabonaise (IBOGAZIK), la chanteuse a régalé le public venu nombreux découvrir son répertoire.
Ce mini show constitue le premier de la série des cafés-concerts qui auront lieu tout au long de l’année 2017 à l’institut français du Gabon. Le retour de l’artiste au pays a été très apprécié, car elle a rencontré un public Librevillois impatient, qui l’a accueillie sur scène sous une valse d’applaudissement.
De « Koulé » à « Bô » en passant par « Bamakool » et « Nzala Mama », le public a été séduit de découvrir l’immense talent de la jeune artiste au timbre grave. La soirée fut très belle en son et en lumière.
Au vu de ce qui précède, on en conclut que ce partenariat entre l’institut français du Gabon et le bureau export de la musique gabonaise (IBOGAZIK) augure de meilleur lendemain pour la culture gabonaise.

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