Avec la décrue vient le temps des constats. Et ceux concernant l’environnement sont inquiétants. Des câbles électriques ont été retrouvés dans les fleuves et les rivières. Des dépôts d’ordures et de produits chimiques ont été inondés. Une pollution particulièrement néfaste pour les eaux et les sols de l’Hexagone.

« Des dispositifs peuvent être complètement perturbés ou dégradés, comme des cuves de carburant ou de fuel. On a vu des nappes de gasoil circuler. Tout cela va se retrouver dans le milieu naturel, en s’infiltrant dans les nappes phréatiques ou en contaminant le sol », déplore ainsi Bernard Rousseau, responsable des politiques de l’eau au sein de l’association France nature environnement.

Les conséquences sont les mêmes pour la faune. De nombreux poissons, sortis des cours d’eau et se retrouvant parfois par centaines sur les routes, sont morts. « La biodiversité est maintenant affaiblie et atteinte d’une manière permanente. Des événements comme ceux-là en rajoutent une couche. Ce sont des éléments perturbateurs, mais dans un contexte déjà perturbé », analyse encore Bernard Rousseau.

Les oiseaux ont également été surpris par la montée des eaux en pleine période de nidification. La Ligue de protection des oiseaux redoute de nombreuses noyades et l’équivalent d’une année de reproduction perdue.

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