Abdelmadjid Tebboune, 71 ans, a été nommé à la tête du nouveau gouvernement algérien issu des élections législatives du 4 mai. Il remplace Abdelmalek Sellal.
Cet homme d’une loyauté sans faille au président Abdelaziz Bouteflika occupait jusque-là le poste de ministre de l’Habitat, un portefeuille sensible en Algérie. Les titulaires des Affaires étrangères, des Finances et de l’Energie font également partie des 16 ministres à avoir été remplacés.
Décision mûrement étudiée
Le nom d’Abdelmadjid Tebboune a été évoqué dès 2016 comme possible Premier ministre. Sa nomination n’a pas fait l’unanimité. Première formation à réagir, le MSP, après avoir refusé d’entrer au gouvernement au motif que les élections avaient été entachées de fraudes, a déploré le bilan « globalement négatif » de l’équipe sortante. Il a, en outre, appelé le futur gouvernement à « adopter le dialogue avec les partenaires socio-économiques et politiques pour surmonter la crise actuelle », en référence à la chute des recettes d’hydrocarbures, principale ressource de l’Algérie.
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